Fantaisie Littéraire

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La rose du diable

 
 
La rose du diable
Après lui avoir annoncé une mort prochaine, un partisan du diable va entrainer Rosy, une jeune fille avec un caractère bien corsé et une réputation détestable, à devenir à son tour un démon. Il va lui apprendre à contrôler ses nouveaux pouvoirs et à être un démon-d-âme. Mais les choses tourneront au cauchemar lorsque Rosy gagnera une conscience et refusera d'accomplir sa mission.


 
 

13/02/2015
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L'ombre - Informations

 
 
L'ombre
Noblelac est une cité maudite et ténébreuse, gouvernée par un chef cruel et sans pitié. Parmi ses habitants la résistance combat ce Prince pour retrouver leur belle ville d'antan. L'ombre, un jeune homme amnésique et mystérieux se bat a leur côté pour faire tomber le Prince de Noblelac et retrouver la mémoire par la même occasion.

Résumé provisoire.
 
 

13/02/2015
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L'ombre . Chapitre 1

Chapitre n°1 - l'ombre


 

 

MA PETITE NOTE ;)
Et voici le premier opus de L'ombre, le tout premier chapitre (c'est la première version). Bonne lecture à tous :)

L’ombre était assis sur le sol dur et humide, dans une ruelle sombre et reculée des rues principales. Il avait l’habitude d’errer dans les rues et faire quelques pauses de temps en temps pour reprendre des forces et du courage. C’était un jeune garçon solitaire qui depuis des années devait survivre seul et nourrir qu’une seule bouche : la sienne. Egoïste me diriez-vous ? Malgré les temps qui court, la famine était heureuse et se trouvait de nombreux clients et lui, restait assis seul adossé à son mur couvert de lierre et mangeait un vieux morceau de pain perdu. Il ne pouvait pas partager, non pas parce qu’il ne le voulait pas, mais parce que ça lui était impossible. Les habitants de Noblelac, avait peur des personnes de son genre : Ces gens vêtu intégralement de noir et armés comme-ci un mauvais coup se préparait. Ils n’avaient pas tort, si l’ombre (car c’est comme ça qu’il se surnomme) se promenait sans cesse avec un arc et des flèches rangés dans son dos, c’est qu’il attirait souvent les problèmes et devait tirer quelques flèches pour pouvoir sans sortir, sans penser aux conséquences. Cet homme n’était pas vieux et il n’avait pas choisis sa situation, s’il avait eu le choix il se serait surement vu vivre au nord de la ville sur la côte, dans les quartiers bourgeois, là où chaque jour, festins, bals et fêtes s’y déroulaient pendant que  plus bas ,tous les jours, un villageois mourrait de faim.

 

Noblelac n’avait pas toujours été ainsi, autrefois c’était une citée respectée pour son port et son économie, ses souverains étaient bons et cléments et puis tout avait basculé le premier jour de l’hiver. Une troupe de mercenaire accompagné de leur chef, Ibram Adelcourt, avaient forcé les portes de la forteresse, tuant sur leurs passage un tiers de la population avant d’assassiner le Roi et la Reine de Noblelac. Depuis ce jour, les habitants étaient devenus contraints de les suivre ou de mourir. Le puit des souhaits qui était la perle de Noblelac était à présent rempli de cadavre, l’eau s’était transformée en sang rouge vif, il s’appelait désormais le puit des traitres.

Ce jour-là cette cité était devenue maudite, plus personne n’osait franchir la grande arche à l’entrée de la ville, que ce soit sur les routes ou sur les mers, là où autrefois on pouvait lire, gravé dans la roche « La cité des rêves ». Les habitants s’étaient réduits au silence et n’avaient plus jamais osés s’opposer au gouvernant, à ce nouveau roi.  

Mais il existe une résistance, ces êtres dont l’ombre fait partie, ces ennemis publics qui inquiétaient les gardes et qui se battaient pour retrouver leur cité d’antan. Ils volaient, pillaient, tentaient de tuer Ibram, celui nommé « Le prince » à présent. Pour le moment aucun n’avait pu réussir, tous pleuraient leurs échecs et leurs défunts compagnons, morts au combat.

 

L’ombre était un solitaire, alors que d’autre se mêlaient à des milices, lui était  seul, sans famille, sans attache et sans mémoire. En effet, cela faisait désormais 5 ans qu’il ne connaissait pas sa véritable identité. Il avait tout oublié de son passé et de son ancienne vie. Dans son esprit, il était né il y’a cinq ans, quelques jours après le complot. Il ne se souvenait pas de cette cité autrefois convoitée, ni de son prénom, de ses origines ou de son âge. Il s’était donc forgé une carapace pour se défendre et pour survivre, il s’était trouvé une nouvelle identité, une nouvelle façon de survivre et une nouvelle cause.

 

Beaucoup aimeraient croire qu’il faisait partie intégrante de la cause des résistants, mais ils auraient tords. L’ombre n’était lié à aucun groupe, mais ses actes et ses valeurs le rapprochaient de ces autres personnes. Il était donc traqué tel un traitre qui souhaiterait assassiner le Prince, alors qu’en réalité, il ne souhaitait que découvrir la vérité et savoir d’où il venait.

 

 

MA PETITE NOTE ;)
Voila le premier chapitre, alors qu'en avez vous pensé ? Ce n'est pour le moment qu'une ébauche, l'idée de l'histoire est là, mais peut etre qu'elle changera un jour, et donc ce chapitre pourrait être modifié également. Bien évidemment si cela devait arriver, vous serez prévenu.

 


11/02/2015
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Chapitre n°2

Exclusif sur ce blog


 

 

MA PETITE NOTE ;)
Bonne lecture ;)

 

Je repris mon chemin, faisant attention à chaque croisement de rue pour traverser. Ma mère m’a souvent répété : jamais deux sans trois. La troisième fois sera sans doute la bonne, quelqu’un en avait après moi et je ne pensais qu’à une seule personne : Dieu.

La nuit tombait, le temps humide rendait l’atmosphère froide, l’hiver n’était pas ma saison préférée, mais chaque année elle montrait le bout de son nez. Je n’étais plus qu’à quelques minutes de ma maison, je savais que je pourrais être en sécurité chez moi, à chaque pas je me sentais rassurée jusqu’à ce que je ressente la même sensation que ce matin au lycée. Des frissons m’envahirent, la légère brise me frotta le visage une nouvelle fois, quelque chose n’allait pas. Je décidai d’accélérer le pas et de courir pour rentrer jusqu’à chez moi, je ne faisais plus attention à la mort qui me suivait et ne pensait qu’à me réfugier dans ma maison. Je l’apercevais et savait que toutes mes inquiétudes s’envoleraient, une bonne nuit de sommeil n’allait pas me faire de mal. Je claquai la porte en rentrant subissant les remontrances de ma mère. J’étais peut-être la Reine dans mon lycée, mais pas ici.

— Ce n’est pas moi, mais le vent ! Mentis-je pour me sauver.

— Ne me ment pas je ne suis pas bête. Ta journée s’est bien passée ? Demanda ma mère.

— Comme d’habitude.

Elle et moi nous nous entendions bien, mais je ne pouvais pas me confier à elle comme je le voudrais, je laisse une distance entre-elle et moi préférant parler à mes amies. Je montai dans ma chambre après lui avoir dit bonjour. Je jetai mon sac dans un coin de la pièce comme toujours, les leçons passaient après mes plaisirs, je dois avouer qu’il est rare que je m’investisse dans les cours sauf ceux de Monsieur Colin.

J’étais assise sur mon lit mon téléphone à la main discutant avec mes amies, je tentais en vain de m’expliquer avec Luce sur son comportement, celle-ci restait braquée et ne voulait pas me dire ce qui la tracassait. Ma chambre fermée à clé comme toujours, je me sentais libre et en sécurité, j’étais presque certaine que si je devais mourir ce ne serait pas ici. Ma lumière d’ambiance était allumée et arrivait parfois à me faire planer. Je n’ai jamais eu de soucis avec celle-ci, je ne l’avais que depuis peu mais voilà qu’elle s’éteint et se rallume sans cesse. Je laissai tomber mon téléphone portable sur le lit pour aller voir le problème de plus près, je l’éteignis pour ensuite la rallumer, il n’y avait plus aucun problème, je pouvais retourner sur mon lit. Dix minutes passèrent et celle-ci me laissa une nouvelle fois dans le noir, j’avais l’impression d’être en boite de nuit ou bien d’être agressée par des flashs, elle s’éteignit quelques secondes et au moment de se rallumer un homme était dans chambre. J’avais peur, je voulais crier, mais cela m’était impossible. L’homme avait sa main posée sur ma bouche.

— Je ne te veux aucun mal. Dit-il, je ne le croyais pas mais me calmais quand même. Je vais ôter ma main seulement si tu me promets de ne pas crier, est-ce que tu peux faire ça ? Continua l’inconnu. J’acquiesçai de la tête voulant être libérer et retrouver la parole.

— Qui êtes-vous et que me voulez-vous ? Demandai-je paniquée alors que l’homme semblait décontracté. Il se recula s’asseyant sur la chaise de mon bureau.

— Je m’appelle Azare, je suis un Démon-d-âmes.

La présentation de l’homme restait cryptée pour moi.

— Je ne comprends pas, comment êtes-vous entré dans ma chambre ? Demandais-je en regardant la fenêtre qui était fermée et ma porte verrouillée.

— Tu n’écoutes pas, je suis un Démon. Apparaître dans ta chambre n’a rien de compliqué pour moi, c’était extrêmement simple.

— Nous ne sommes pas dans un film, vous êtes-vous échappé d’un hôpital psychiatrique ?

— Je n’ai pas de temps à perdre avec une gamine comme toi, tu vas te taire et m’écouter ! Ordonna Azare. J’obéis tétanisée par la peur.

— Je suis Azare, un Démon-d-âmes, je suis envoyé ici par le patron pour te prévenir que demain tu vas mourir ! Tu reviendras dans le monde des vivants sous la forme d’un Démon-d-âmes, je serais ton professeur pour que tu puisses contrôler tes nouveaux pouvoir et arriver à réussir ta mission proprement. Je ne suis pas ici pour rigoler et je sais que tu ne me croiras pas ce soir, c’est toujours la même chose venant de chez vous, pauvre humain, vous pensez être la seule espèce dominante sur cette planète. Je sais que depuis ce matin la mort te court après, mais elle ne pouvait pas te prendre avant que je ne fasse mon travail.

Le démon s’approcha de moi, je ne bougeais pas, il approcha sa main de mon visage. Il me procura une légère sensation d’électricité statique au contact de notre peau pour ensuite se reculer.

— Mon travail est fait, nous nous reverrons bientôt !

Il disparut. J’étais sûre de rêver.

*

Le lendemain matin je n’arrivais toujours pas à faire la différence entre le rêve et la réalité. Ce qui s’était produit hier semblait tellement réel que j’aurais pu confondre. Une chose dont j’étais certaine : les démons ne pouvaient pas exister, ce n’étaient que des mythes. J’arrivais au lycée retrouvant mes amies, Luce toujours contrariée par l’histoire de la veille ne m’adressa pas un seul mot.

— Ca lui passera ! Me rassura Marie.

— Je me moque de ses sauts d’humeurs, elle peut partir quand elle veut, je ne la retiendrais pas ! Mentis-je, je suis proche de Luce comme de Marie, je ne voudrais pas la perdre.

— Je n’ai pas de sauts d’humeurs ! Je suis en colère contre toi à cause de tes mensonges, j’ai parlé à Enzo, il ne t’aime pas. Cria Luce qui avait écouté ce que je venais de dire à Marie.

— Tu as osé lui parler, depuis quand as-tu son numéro de téléphone ? Dis-je pour essayer de détourner la conversation sur Luce.

Ne change pas de sujet, il m’a dit qu’il avait quelqu’un d’autre dans sa vie. Tu n’es qu’une menteuse !

— Et toi tu oses douter de tes amies, je pensais qu’on devait se faire confiance, alors pourquoi demander à Enzo si j’ai dit la vérité ou non ! Hurlai-je à mon tour.

— Alors tu as menti ? Demanda Marie.

— Reste en dehors de ça ! Répondis-je ne voulant pas l’impliquer et la perdre aussi. Elle se recula et observa la scène.

— J’ai bien fait de demander, tu es tellement narcissique et fière que ça aurait été trop éprouvant pour toi de nous dire la vérité ! Nous sommes tes amies, nous ne t’aurions pas jugée.

Ses paroles me frappaient droit au cœur, mais je repris rapidement cette carapace et ce caractère de mauvaise fille.

— J’en ai rien à foutre de tes remarques, amie ou pas amie je suis encore libre de dire ce que je veux à qui je veux, tu ne vas pas me changer, alors si tu n’es pas contente tu peux toujours rester seule !

J’étais vexée.

— Elle ne sera pas seule ! Se réveilla Marie.

— Quoi ? Demandai-je le visage rempli d’incompréhension.

— Tu nous as menti, j’ai besoin de temps pour te pardonner, je reste avec Luce !

Mes deux amies venaient de me trahir, même si j’avais menti je ne méritais pas d’être détestée par elles. Je n’avais plus envie de retourner au lycée, j’allais faire l’école buissonnière, je préférais restée assise sur un banc dans le froid, accompagnée d’un paquet de cigarettes, plutôt que de recroiser Enzo, Marie et Luce.

Le ciel était moins gris que les autres jours, le bleu revenait et le soleil aussi. Il ne faisait pas un temps à flotter sous les cocotiers, mais le soleil pouvait me réchauffer parfois. Réfugiée dans mon coin, à l’abri des regards indiscrets, je me sentais bien et pouvais oublier mon cauchemar de la nuit et la perte de mes deux meilleures amies. Il n’y avait pas de bruits, aucunes voitures, aucuns étudiants, j’étais seule au monde et pourtant si bien. Ce silence ne dura pas lorsque j’entendis des pas venant de ma droite, je n’arrivais pas à entendre leur conversation, mais je pus reconnaître leur voix : Enzo et Luce.

— Ce matin je lui ai dit ce que je pensais, elle repensera à deux fois avant de mentir à ses amies. Dès le moment où elle m’a dit que tu partageais ses sentiments j’ai su que c’était faux. Il n’y a qu’une seule femme dans ton cœur et c’est moi.

Je restais cachée pour écouter.

— J’espère que tu n’as pas douté de moi, je ne te trahirais jamais.

Je décidai de me lever et les rejoindre, chacun posa son regard sur moi, ils venaient d’être découvert. Luce semblait être la plus paniquée des deux. J’étais en colère, vexée et humiliée, je n’allais pas laisser passer ça. Rapidement, j’arrivais à la hauteur de Luce, sans réfléchir je levai la main sur elle.

— Tu es folle. Cria Enzo.

— Tais-toi ! Je ne veux plus rien entendre de ta bouche. Criai-je plus fort.

— Elle n’est pas folle, juste jalouse et vexée. Elle ne supporte pas de ne pas être au centre de l’attention. La reine de ce royaume n’a pas eu son dû alors personne ne pourra l’avoir, elle est pathétique !

Je tentai d’agresser une nouvelle fois Luce, je n’arrivais pas à me contrôler. Mon cœur et mon esprit étaient contrôlés par la rage et la haine que j’éprouvais désormais envers les deux tourtereaux. Je n’arrivais pas à réaliser qu’Enzo ait pu choisir Luce plutôt que moi.

— Comment as-tu pu me faire ça ? Tu as osé me trahir et tu veux me faire passer pour la méchante ; Tu me le paieras !

Luce se releva, l’envie de la refaire tomber était bien présente mais je devais me contrôler.

— Depuis que nous sommes amies tu nous considères comme tes esclaves, tu ne supportais pas que l’on soit mieux que toi alors tu nous écrasais pour ne pas te faire voler la vedette.

— Je ne te le pardonnerais jamais ! Répondis-je.

— Je n’ai pas besoin d’être amie avec le diable en personne, tu ne m’apporteras rien de bon dans ma vie.

Le mot diable me refit penser à ce qui s’était produit la veille, était-ce un rêve avec une signification prémonitoire ?

— Ne vous fâchez pas les filles, Rosy tu dois comprendre que tu ne peux pas être aimée par tout le monde, je ne t’appartiens pas. Intervint Enzo.

— Ne dîtes plus un mot, vous allez me rendre folle ! M’énervai-je.

— Tu mérites cette situation ! Triompha Luce avant de se rapprocher d’Enzo pour me narguer.

J’attaquai rapidement Luce voulant la frapper une nouvelle fois, Enzo s’interposa me bousculant. Je perdis l’équilibre et m’assommai sur une des roches, sensées « décorer » le parc.

 

* trou noir *

 

 

MA PETITE NOTE ;)
C'était le chapitre 2 les amis, j'ai été gentille, je n'ai pas attendu vos commentaires pour le mettre, j'avais trop envie ^^. Alors le voilà. Dite moi ce que vous en pensez. Peut être un chapitre 3 qui sait !

10/02/2015
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