Fantaisie Littéraire

Fantaisie Littéraire

Chapitre n°2


Chapitre n°2

Exclusif sur ce blog


 

 

MA PETITE NOTE ;)
Bonne lecture ;)

 

Je repris mon chemin, faisant attention à chaque croisement de rue pour traverser. Ma mère m’a souvent répété : jamais deux sans trois. La troisième fois sera sans doute la bonne, quelqu’un en avait après moi et je ne pensais qu’à une seule personne : Dieu.

La nuit tombait, le temps humide rendait l’atmosphère froide, l’hiver n’était pas ma saison préférée, mais chaque année elle montrait le bout de son nez. Je n’étais plus qu’à quelques minutes de ma maison, je savais que je pourrais être en sécurité chez moi, à chaque pas je me sentais rassurée jusqu’à ce que je ressente la même sensation que ce matin au lycée. Des frissons m’envahirent, la légère brise me frotta le visage une nouvelle fois, quelque chose n’allait pas. Je décidai d’accélérer le pas et de courir pour rentrer jusqu’à chez moi, je ne faisais plus attention à la mort qui me suivait et ne pensait qu’à me réfugier dans ma maison. Je l’apercevais et savait que toutes mes inquiétudes s’envoleraient, une bonne nuit de sommeil n’allait pas me faire de mal. Je claquai la porte en rentrant subissant les remontrances de ma mère. J’étais peut-être la Reine dans mon lycée, mais pas ici.

— Ce n’est pas moi, mais le vent ! Mentis-je pour me sauver.

— Ne me ment pas je ne suis pas bête. Ta journée s’est bien passée ? Demanda ma mère.

— Comme d’habitude.

Elle et moi nous nous entendions bien, mais je ne pouvais pas me confier à elle comme je le voudrais, je laisse une distance entre-elle et moi préférant parler à mes amies. Je montai dans ma chambre après lui avoir dit bonjour. Je jetai mon sac dans un coin de la pièce comme toujours, les leçons passaient après mes plaisirs, je dois avouer qu’il est rare que je m’investisse dans les cours sauf ceux de Monsieur Colin.

J’étais assise sur mon lit mon téléphone à la main discutant avec mes amies, je tentais en vain de m’expliquer avec Luce sur son comportement, celle-ci restait braquée et ne voulait pas me dire ce qui la tracassait. Ma chambre fermée à clé comme toujours, je me sentais libre et en sécurité, j’étais presque certaine que si je devais mourir ce ne serait pas ici. Ma lumière d’ambiance était allumée et arrivait parfois à me faire planer. Je n’ai jamais eu de soucis avec celle-ci, je ne l’avais que depuis peu mais voilà qu’elle s’éteint et se rallume sans cesse. Je laissai tomber mon téléphone portable sur le lit pour aller voir le problème de plus près, je l’éteignis pour ensuite la rallumer, il n’y avait plus aucun problème, je pouvais retourner sur mon lit. Dix minutes passèrent et celle-ci me laissa une nouvelle fois dans le noir, j’avais l’impression d’être en boite de nuit ou bien d’être agressée par des flashs, elle s’éteignit quelques secondes et au moment de se rallumer un homme était dans chambre. J’avais peur, je voulais crier, mais cela m’était impossible. L’homme avait sa main posée sur ma bouche.

— Je ne te veux aucun mal. Dit-il, je ne le croyais pas mais me calmais quand même. Je vais ôter ma main seulement si tu me promets de ne pas crier, est-ce que tu peux faire ça ? Continua l’inconnu. J’acquiesçai de la tête voulant être libérer et retrouver la parole.

— Qui êtes-vous et que me voulez-vous ? Demandai-je paniquée alors que l’homme semblait décontracté. Il se recula s’asseyant sur la chaise de mon bureau.

— Je m’appelle Azare, je suis un Démon-d-âmes.

La présentation de l’homme restait cryptée pour moi.

— Je ne comprends pas, comment êtes-vous entré dans ma chambre ? Demandais-je en regardant la fenêtre qui était fermée et ma porte verrouillée.

— Tu n’écoutes pas, je suis un Démon. Apparaître dans ta chambre n’a rien de compliqué pour moi, c’était extrêmement simple.

— Nous ne sommes pas dans un film, vous êtes-vous échappé d’un hôpital psychiatrique ?

— Je n’ai pas de temps à perdre avec une gamine comme toi, tu vas te taire et m’écouter ! Ordonna Azare. J’obéis tétanisée par la peur.

— Je suis Azare, un Démon-d-âmes, je suis envoyé ici par le patron pour te prévenir que demain tu vas mourir ! Tu reviendras dans le monde des vivants sous la forme d’un Démon-d-âmes, je serais ton professeur pour que tu puisses contrôler tes nouveaux pouvoir et arriver à réussir ta mission proprement. Je ne suis pas ici pour rigoler et je sais que tu ne me croiras pas ce soir, c’est toujours la même chose venant de chez vous, pauvre humain, vous pensez être la seule espèce dominante sur cette planète. Je sais que depuis ce matin la mort te court après, mais elle ne pouvait pas te prendre avant que je ne fasse mon travail.

Le démon s’approcha de moi, je ne bougeais pas, il approcha sa main de mon visage. Il me procura une légère sensation d’électricité statique au contact de notre peau pour ensuite se reculer.

— Mon travail est fait, nous nous reverrons bientôt !

Il disparut. J’étais sûre de rêver.

*

Le lendemain matin je n’arrivais toujours pas à faire la différence entre le rêve et la réalité. Ce qui s’était produit hier semblait tellement réel que j’aurais pu confondre. Une chose dont j’étais certaine : les démons ne pouvaient pas exister, ce n’étaient que des mythes. J’arrivais au lycée retrouvant mes amies, Luce toujours contrariée par l’histoire de la veille ne m’adressa pas un seul mot.

— Ca lui passera ! Me rassura Marie.

— Je me moque de ses sauts d’humeurs, elle peut partir quand elle veut, je ne la retiendrais pas ! Mentis-je, je suis proche de Luce comme de Marie, je ne voudrais pas la perdre.

— Je n’ai pas de sauts d’humeurs ! Je suis en colère contre toi à cause de tes mensonges, j’ai parlé à Enzo, il ne t’aime pas. Cria Luce qui avait écouté ce que je venais de dire à Marie.

— Tu as osé lui parler, depuis quand as-tu son numéro de téléphone ? Dis-je pour essayer de détourner la conversation sur Luce.

Ne change pas de sujet, il m’a dit qu’il avait quelqu’un d’autre dans sa vie. Tu n’es qu’une menteuse !

— Et toi tu oses douter de tes amies, je pensais qu’on devait se faire confiance, alors pourquoi demander à Enzo si j’ai dit la vérité ou non ! Hurlai-je à mon tour.

— Alors tu as menti ? Demanda Marie.

— Reste en dehors de ça ! Répondis-je ne voulant pas l’impliquer et la perdre aussi. Elle se recula et observa la scène.

— J’ai bien fait de demander, tu es tellement narcissique et fière que ça aurait été trop éprouvant pour toi de nous dire la vérité ! Nous sommes tes amies, nous ne t’aurions pas jugée.

Ses paroles me frappaient droit au cœur, mais je repris rapidement cette carapace et ce caractère de mauvaise fille.

— J’en ai rien à foutre de tes remarques, amie ou pas amie je suis encore libre de dire ce que je veux à qui je veux, tu ne vas pas me changer, alors si tu n’es pas contente tu peux toujours rester seule !

J’étais vexée.

— Elle ne sera pas seule ! Se réveilla Marie.

— Quoi ? Demandai-je le visage rempli d’incompréhension.

— Tu nous as menti, j’ai besoin de temps pour te pardonner, je reste avec Luce !

Mes deux amies venaient de me trahir, même si j’avais menti je ne méritais pas d’être détestée par elles. Je n’avais plus envie de retourner au lycée, j’allais faire l’école buissonnière, je préférais restée assise sur un banc dans le froid, accompagnée d’un paquet de cigarettes, plutôt que de recroiser Enzo, Marie et Luce.

Le ciel était moins gris que les autres jours, le bleu revenait et le soleil aussi. Il ne faisait pas un temps à flotter sous les cocotiers, mais le soleil pouvait me réchauffer parfois. Réfugiée dans mon coin, à l’abri des regards indiscrets, je me sentais bien et pouvais oublier mon cauchemar de la nuit et la perte de mes deux meilleures amies. Il n’y avait pas de bruits, aucunes voitures, aucuns étudiants, j’étais seule au monde et pourtant si bien. Ce silence ne dura pas lorsque j’entendis des pas venant de ma droite, je n’arrivais pas à entendre leur conversation, mais je pus reconnaître leur voix : Enzo et Luce.

— Ce matin je lui ai dit ce que je pensais, elle repensera à deux fois avant de mentir à ses amies. Dès le moment où elle m’a dit que tu partageais ses sentiments j’ai su que c’était faux. Il n’y a qu’une seule femme dans ton cœur et c’est moi.

Je restais cachée pour écouter.

— J’espère que tu n’as pas douté de moi, je ne te trahirais jamais.

Je décidai de me lever et les rejoindre, chacun posa son regard sur moi, ils venaient d’être découvert. Luce semblait être la plus paniquée des deux. J’étais en colère, vexée et humiliée, je n’allais pas laisser passer ça. Rapidement, j’arrivais à la hauteur de Luce, sans réfléchir je levai la main sur elle.

— Tu es folle. Cria Enzo.

— Tais-toi ! Je ne veux plus rien entendre de ta bouche. Criai-je plus fort.

— Elle n’est pas folle, juste jalouse et vexée. Elle ne supporte pas de ne pas être au centre de l’attention. La reine de ce royaume n’a pas eu son dû alors personne ne pourra l’avoir, elle est pathétique !

Je tentai d’agresser une nouvelle fois Luce, je n’arrivais pas à me contrôler. Mon cœur et mon esprit étaient contrôlés par la rage et la haine que j’éprouvais désormais envers les deux tourtereaux. Je n’arrivais pas à réaliser qu’Enzo ait pu choisir Luce plutôt que moi.

— Comment as-tu pu me faire ça ? Tu as osé me trahir et tu veux me faire passer pour la méchante ; Tu me le paieras !

Luce se releva, l’envie de la refaire tomber était bien présente mais je devais me contrôler.

— Depuis que nous sommes amies tu nous considères comme tes esclaves, tu ne supportais pas que l’on soit mieux que toi alors tu nous écrasais pour ne pas te faire voler la vedette.

— Je ne te le pardonnerais jamais ! Répondis-je.

— Je n’ai pas besoin d’être amie avec le diable en personne, tu ne m’apporteras rien de bon dans ma vie.

Le mot diable me refit penser à ce qui s’était produit la veille, était-ce un rêve avec une signification prémonitoire ?

— Ne vous fâchez pas les filles, Rosy tu dois comprendre que tu ne peux pas être aimée par tout le monde, je ne t’appartiens pas. Intervint Enzo.

— Ne dîtes plus un mot, vous allez me rendre folle ! M’énervai-je.

— Tu mérites cette situation ! Triompha Luce avant de se rapprocher d’Enzo pour me narguer.

J’attaquai rapidement Luce voulant la frapper une nouvelle fois, Enzo s’interposa me bousculant. Je perdis l’équilibre et m’assommai sur une des roches, sensées « décorer » le parc.

 

* trou noir *

 

 

MA PETITE NOTE ;)
C'était le chapitre 2 les amis, j'ai été gentille, je n'ai pas attendu vos commentaires pour le mettre, j'avais trop envie ^^. Alors le voilà. Dite moi ce que vous en pensez. Peut être un chapitre 3 qui sait !

10/02/2015
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